Il y a des jobs qui rentrent dans les cases.
Et il y a celles qu’on fait parce qu’on sent qu’on doit être là.
Aujourd’hui, je veux parler de ces interventions-là.
Celles qui ne sont pas “stratégiques”… mais qui sont essentielles.
Parce qu’à Shawinigan, on ne sert pas des adresses.
On sert des gens.
❄️ Les vrais défis du déneigement pour les aînés (et ce qu’on oublie trop souvent)
Chaque hiver, je tombe sur des situations qui me font dire :
« On y va. C’est important. »
Comme :
les escaliers arrière utilisés tous les jours mais jamais pelletés
(plus d’infos : Déneigement manuel à la pelle Shawinigan);les bacs de collecte pris dans la neige
(aussi liés : Mes services);les balcons cachés où la glace s’accumule;
les petits chemins piétonniers qui deviennent vite un risque;
et cette dame qui m’a marqué pour de bon.
Elle habite un petit logement avec un escalier en colimaçon — charmant l’été, dangereux l’hiver.
Un matin, je la vois immobile, un sac d’épicerie dans chaque main, beaucoup trop lourds pour elle.
Elle me dit doucement :
« J’ose pas monter… j’ai peur de tomber. »
Et là, tout fait sens.
Ce n’est pas juste “un escalier pas pelleté”.
C’est sa nourriture, son autonomie, sa dignité.
Et très souvent, ces personnes-là n’ont pas de famille proche.
Pas d’amis disponibles pour aider.
Pas quelqu’un pour venir “juste 5 minutes”.
Elles ne sont pas exigeantes :
elles sont seules.
Alors je déneige, je sable, je sécurise chaque marche
(voir aussi : Services pour aînés)…
Puis je porte les sacs jusque dans sa cuisine.
Elle me sourit comme si je venais de lui enlever un poids —
et pas seulement celui des sacs.
Ces moments-là te rappellent exactement pourquoi tu fais ce métier.
Pour certains, déneiger c’est un service.
Pour d’autres, c’est une bouée de sécurité.
🚨 Les faux déneigeurs : un vrai problème pour nos aînés
Chaque année, il y a des histoires qui me fâchent :
quelqu’un passe une fois;
ne revient plus;
et laisse un aîné dans l’inquiétude en pleine tempête.
Ce n’est pas juste un manque de sérieux.
C’est une rupture de confiance.
Un vrai service de proximité, c’est :
des photos de chaque passage (voir : Mes réalisations);
un travail complet, même dans les zones invisibles;
une communication humaine, simple et claire;
de la bienveillance, surtout envers les personnes vulnérables.
C’est comme ça que je travaille.
Pas parce que c’est écrit dans un contrat.
Parce que c’est la base.
Quand d’autres compagnies essaient de me refiler leurs “patates chaudes”
Ça arrive plus souvent qu’on pense.
Un matin, je reçois l’appel d’une compagnie, d’un voisin, d’un gestionnaire :
« Francis… on peut plus gérer ça. Peux-tu aller voir ? »
Derrière ces “patates chaudes”, il y a presque toujours quelqu’un :
une personne âgée qui ne sait plus à qui se tourner;
un accès oublié depuis des jours
(encore un cas typique d’Entretien hivernal);un escalier trop glissant pour être monté seule;
une situation que tout le monde veut éviter parce que “c’est trop compliqué”.
Moi, je ne vois pas la complication.
Je vois l’humain derrière.
Alors oui, j’accepte.
Parce que si tout le monde refuse ces petites urgences-là…
quelqu’un va passer un mauvais moment.
Et ça, je peux pas laisser arriver.
Les clients CSST que personne ne veut… et que moi, je prends quand même
Un autre cas que plusieurs compagnies refusent :
les clients blessés, en arrêt de travail, ou suivis par la CSST.
Je sais pourquoi certains ne veulent pas :
plus de gestion;
plus de restrictions;
plus d’adaptations;
plus de vigilance nécessaire.
Mais derrière “trop compliqué”, il y a une vérité simple :
👉 Ce sont des gens blessés.
👉 Souvent seuls.
👉 Souvent anxieux à l’idée de rechuter.
👉 Souvent incapables de pelleter trois marches.
Et pour eux, un escalier pelleté ou un bac sorti,
ça représente bien plus qu’un service :
c’est la possibilité de continuer à vivre normalement.
Alors oui, je dis oui.
Parce qu’un humain en convalescence mérite aussi qu’on soit présent.
À Shawinigan, personne ne devrait affronter l’hiver seul
Au fond, tout revient à ça.
Chaque fois que je pelle un escalier arrière oublié
(comme dans l’Entretien hivernal)…
que j’aide une dame à monter ses sacs dans un colimaçon glacé,
que je prends une “patate chaude” laissée par une autre compagnie,
que j’aide un client CSST qui ne peut même plus descendre trois marches,
que j’entretiens un espace de jeu pour les jeunes…
C’est toujours pour la même raison :
À Shawinigan, personne ne devrait affronter l’hiver seul.
Pas les aînés.
Pas les personnes blessées.
Pas les familles débordées.
Pas les gens que tout le monde oublie.
Le déneigement, dans mon entreprise, ce n’est pas juste une tâche.
C’est un geste de présence.
Un geste de respect.
Un geste humain.
Présent quand ça compte, ça veut dire exactement ça.
🏒 L’espace hockey du quartier : un exemple de service communautaire
Je veux aussi parler d’un endroit spécial :
un petit espace hockey en tapis de caoutchouc, juste à côté de l’école de mon quartier, à Shawi-Sud.
Ce n’est pas une patinoire.
C’est un lieu simple et vivant où les jeunes jouent pendant les récréations,
où ils courent, rient, glissent, s’amusent — été comme hiver.
Un endroit où les familles passent aussi, où l’hiver semble moins lourd.
Et je vais être honnête :
c’est un contrat déficitaire.
Il me demande plus d’énergie qu’il ne m’en rapporte.
Mais je le prends quand même.
Parce que ce coin-là n’a pas besoin d’un calcul.
Il a besoin d’une présence.
D’un geste local, sincère, humain.
De quelqu’un du quartier qui comprend ce que représente cet espace pour les jeunes,
pour les éducatrices,
pour les parents,
pour la vie de Shawi-Sud.
À Shawinigan, un service de proximité, c’est aussi ça :
être présent là où la communauté en profite vraiment.
🌱 Pourquoi j’ai choisi d’être “présent quand ça compte”
Je ne l’ai jamais vraiment écrit, mais ma façon de travailler vient d’une chose simple :
j’ai trop souvent vu des gens laissés à eux-mêmes.
Des voisins sans famille.
Des personnes blessées qui devaient “se débrouiller”.
Des aînés qui attendaient qu’un inconnu leur donne un coup de main.
Et très jeune, j’ai compris quelque chose :
ce n’est pas normal que quelqu’un reste pris dehors, seul, parce qu’il n’a personne.
Alors aujourd’hui, quand je prends une patate chaude,
quand j’aide un client CSST,
quand je pelte un escalier oublié,
quand j’entretiens un endroit où les jeunes jouent…
Ce n’est pas pour offrir “un service de plus”.
C’est parce que, quelque part, je me dis :
« Si moi je ne le fais pas… qui va le faire ? »
C’est ça, être présent quand ça compte.
Et c’est pour ça que j’ai construit Francis Pothier MultiService comme ça :
une entreprise qui met l’humain avant la job.
❤️ Pourquoi je continue malgré tout
Parce que je connais mes clients.
Parce que je sais qui vit seul
(beaucoup viennent de la page [Services pour aînés])…
Parce que je vois la réalité derrière chaque porte.
Parce que je veux que nos aînés, nos blessés et nos personnes vulnérables puissent traverser l’hiver en confiance.
Parce que je suis né ici.
Parce que j’élève mon fils ici.
Parce que j’aime cette ville et les gens qui l’habitent.
Et aussi parce que, parfois, un simple :
« Merci Francis, je me sens en sécurité maintenant. »
…ça vaut tout.
📌Voir aussi :
→ Contact – Francis Pothier MultiService
→ Mes services
→ Entretien hivernal
📞 Demande de service / soumission
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Quand la neige s’accumule, je suis présent quand ça compte. Déneigement manuel à la pelle, rapide, soigné et sécuritaire — parfait pour vos entrées, trottoirs ou petits stationnements.
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